Défi Garder les enfants à l’école
Les raisons de rester à l’école sont claires: les décrocheurs au secondaire ont généralement plus de mal à trouver un emploi, gagnent moins et ont une qualité de vie inférieure à celle des diplômés.
Au Canada, environ 8,5% des jeunes n’obtiennent pas leur diplôme d’études secondaires– quelque chose que Compass for Success est bien déterminé à changer.
Diane Findlay, directrice de Compass for Success: « Lorsque les gens pensent aux taux d’obtention de diplôme et aux taux de décrochage, ils ont tendance à se concentrer uniquement sur le secondaire et à oublier l’expérience de l’école primaire. Mais l’éducation est un continuum, et les progrès réalisés par un enfant de la première à la troisième année, en particulier, ont un impact considérable sur l’obtention ou non de son diplôme d’études secondaires. » Par exemple, des études ont démontré que 16% des enfants qui ne maîtrisent pas la lecture à la fin de la troisième année ne parviennent pas à obtenir leur diplôme à temps.
Afin d’augmenter le taux d’obtention de diplôme et d’améliorer les résultats des élèves, Compass for Success voulait donner aux écoles primaires et secondaires un aperçu plus approfondi des expériences des élèves.
Diane Findlay explique: « Parce que les enseignants ne voient généralement leurs élèves que pendant les cours, ils n’ont aucune idée des résultats de leurs élèves dans les autres classes, et encore moins de ce qui se passe à la maison. Nous avons vu des cas d’élèves ayant de graves problèmes personnels et familiaux – qui affectent tout, de la concentration à la présence et au comportement en classe – et l’école n’avait aucun moyen d’identifier le problème.
Si les enseignants ne peuvent pas collaborer et détecter les indices qui expliquent pourquoi un enfant se comporte de manière inhabituelle, ou offrir un soutien adéquat, les performances des élèves risquent d’en souffrir. »
« Comme le dit le proverbe, il faut un village pour élever un enfant. Il ne s’agit pas seulement de leurs notes et de leurs bulletins, mais aussi de ce qui se passe à la maison. Nous voulions permettre aux écoles de mieux identifier les élèves qui sont en danger. Nous voulions permettre aux écoles de mieux identifier les élèves qui risquent, pour une raison quelconque, d’être laissé derrière, afin que les enseignants puissent intervenir et prendre des mesures pour les empêcher de passer entre les mailles du filet. »